E Q U I P E


 

Le conseil d’administration nomme le Directeur dont les attributions sont définies et votées en conseil d’administration et précisées dans un « Document unique de délégations ». L’organisation de l’établissement se coordonne autour de différents services :

  • Deux services éducatif animés par un chef de service éducatif chacun ( la SEES et la SIPFP)
  • Un service pédagogique supervisé par le directeur
  • Un service thérapeutique coordonné par un médecin psychiatre
  • Des services généraux et administratifs comprenant :
  • le secrétariat
  • la comptabilité
  • l’entretien et la logistique
  • la restauration
  • la maintenance des locaux.

 

La formation continue est un investissement à la fois personnel et collectif qui renforce le potentiel adaptatif de l’établissement. Elle doit permettre d’anticiper l’évolution de la population accueillie pour mieux l’accompagner et ajuster l’agrément de l’établissement. Le constat récurrent d’enfants avec des troubles associés de plus en plus invalidants nous engage à former sur les années à venir du personnel pour mieux appréhender cette problématique.

Afin de conjuguer anticipation, épanouissement professionnel et de favoriser les innovations, les personnels seront sollicités pour s’engager sur une dynamique de formation permettant une plus-value individuelle et institutionnelle.

Des professionnels, représentatifs de chaque service, sont formés aux gestes de premiers secours et à la sécurité incendie.

L’accès à la formation individuelle pour chaque professionnel est facilité par la mise à disposition de documents proposant des formations, des recommandations de l’ANESM et des textes réglementaires.

Ces démarches ont évolué au sein de l’établissement et son environnement au vu du public accueilli, avec la mise en place d’organisations plus adaptées, et de profils plus compétents. Des procédures de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), le Droit Individuel à la Formation (DIF) sont mis en place au sein de la structure afin de permettre aux professionnels de se former et de leur permettre une vie professionnelle la plus dynamique possible.

L’organisation, le contenu et la gestion du travail doivent donc occuper une place importante au sein de l’ARPEJH. Comme le préconise le réseau ANACT, les modalités d’organisation et de management ont besoin d’être questionnées, tout particulièrement les possibilités d’autonomie et de coopération. Pour maintenir une dynamique individuelle, les compétences mobilisées et développées par les salariés doivent trouver des formes de reconnaissance dans l’association. Enfin, pour créer la dynamique collective nécessaire, la participation des différents acteurs (direction, encadrement, salariés et leurs représentants) et la concertation sont requises.

Une dynamique d’équipe :

Les professionnels de l’établissement travaillent en commun avec un objectif et un désir partagé, créateur d’une interdisciplinarité source de synergies et donc de résultats palpables. Travailler en équipe voilà l’objectif, au-delà des clivages, dans l’intérêt bien compris des usagers. Cette dynamique est d’autant plus importante dans un climat politique et social actuel du «  chacun pour soi ».

L’interdisciplinarité est fondamentalement une disposition qui s’accorde et fait écho au postulat de la globalité de la personne et de la singularité de ses besoins, tout particulièrement lorsqu’elle est en situation de handicap.

Chaque métier, chaque professionnel, doit avoir suffisamment de connaissances pour pouvoir dialoguer, se comprendre, et repérer, dans les interventions des autres, les problèmes qui relèvent de leurs compétences et quand il serait utile de passer la main. L’importance de l’interdisciplinarité à l’IME et plus largement du travail collectif se pose en termes de buts, de moyens, de nature des articulations, de pertes et de gains conjoncturels par rapport au travail individuel : dépasser ses propres intérêts afin de prôner collectivement les intérêts des usagers.

Pour travailler ensemble, il a fallu dépasser les phases d’incompréhension réciproque, les problèmes de communication qui se manifestent et qui sont liés à l’hétérogénéité des langages et des savoirs professionnels. L’alliance nécessaire avec les autres professionnels passe ainsi par une décentration de sa propre position et de ses propres intérêts afin de créer un dispositif collectif cohérent…une équipe !

La spécificité du cadre institutionnel est importante, c’est à partir de celui-ci que peuvent être créé et penser les dispositifs et le travail d’équipe. Les ateliers, les activités, les groupes thérapeutiques sont des accompagnements potentiellement riches, ils peuvent être à visée éducatif, de soutien, d’adaptation, de socialisation, de création ou encore à visée psychothérapeutique.

Les actes prodigués, incluant les dimensions éducatives, pédagogiques, médicales et psychologiques sont envisagés de façon globale et plurielle, c’est à dire sans privilégier une méthode exclusive. Quelle que soit leur ancienneté des professionnels, ils ne doivent pas restés prisonniers d’une application dogmatique des connaissances acquises au cours de leur formation. Ils s’attachent à une approche et une compréhension dynamique, dans le cadre de la vie institutionnelle quotidienne, de la problématique et des possibilités de chaque usager, en tant que personne inscrite dans une histoire et dans un contexte familial et social. Cette approche débouche sur la réalisation d’un projet individualisé d’accompagnement. Celui-ci est élaboré lors des réunions de synthèse qui réunissent l’ensemble des intervenants. Contenance et continuité sont nécessaires pour le bon déroulement de la vie institutionnelle.

A l’IME La Pépinière, l’accompagnement doit avoir pour foyer d’animation le collectif. En effet, les échanges en équipe pluridisciplinaire sont le véritable creuset de la vie institutionnelle, remplissant plusieurs fonctions, notamment d’informations, d’échanges, de partage et de décisions

 

Les différentes réunions:

 Réunions pluridisciplinaires :

Réunion de synthèse et/ou coordination : le mardi soir, régulation d’équipe et synthèse une fois par an pour chaque usager de l’établissement.

Réunion Notification : le mardi soir en fonction des notifications MDPH à renouveler.

Analyses de Pratiques Professionnelles : le mardi soir une fois tous les deux mois par groupe (deux groupes).

Réunion parents : au minimum une fois par an, voire plus à la demande des parents ou de l’équipe pour faire le point dans l’année.

Suivis de projets : une fois par semaine le mardi ou le jeudi => rencontre parents et partenaires en fonction du projet personnalisé avec la présence du jeune sur la SIPFP.

Réunions organisationnelles :

Réunion de direction : une fois par semaine, le mercredi matin (Directrice + Chefs de service).

Commission vigilance et sécurité : premier jeudi du mois tour de l’établissement (Econome, Agents de service et directrice).

Réunions institutionnelles :

Réunion cadres : une fois par mois (chefs de service, psychiatre, psychologues et direction)

CVS : trois fois dans l’année (directrice, membre du CA, DP, représentants parents et usagers et un chef de service éducatif)

Commission des menus et des activités ludiques : deux fois dans l’année, avec directrice, un éducateur, membre du CA, les DP, les représentants parents et usagers et un chef de service éducatif, l’IDE, l’économe et/ou cuisinier.

Réunion DP : Le premier jeudi du mois (DP + Directrice)

Réunion de pré-rentrée : elle a lieu la veille de la rentrée des usagers dans l’établissement

Réunion plénière : elle réunit les deux services éducatifs sur des thèmes précis le mardi soir.

Réunion d’échanges, d’informations et de régulation : SIPFP et cycles une fois par mois, rappel des règles, discussions ouvertes

 

 Le soutien aux professionnels :

Les professionnels éducatifs et pédagogiques de l’établissement bénéficient d’analyses des pratiques professionnels, au rythme de deux heures tous les deux mois, effectuées par deux psychologues cliniciens extérieurs à l’établissement.

En effet, les personnels de l’établissement sont quotidiennement confrontés dans leurs pratiques, avec les populations accompagnées et accueillies, à des situations difficiles et à des problématiques psychologiques diverses qui requièrent des réponses spécifiques. Le groupe d’analyse de la pratique permet de soutenir les professionnels dans les relations avec les usagers.